s. m. Terme d'Astronomie. C'est le point vertical, ou le point du ciel qui est directement sur nôtre teste, par lequel passent tous les azimuts ou cercles verticaux. Il est diametralement opposé à nadir, qui est le point du ciel directement sous nos pieds, & où habitent nos vrays Antipodes. Le zenit est aussi appellé le pole de l'horison, parce qu'il en est esloigné de 90. degrez.
subst. masc. Terme d'Astronomie. Point du ciel qui est à la plus longue extremité de la ligne qu'on appelle des Absides, dans lequel le soleil ou les autres Planetes se trouvent dans leur plus grand éloignement de la terre. La lune apogée est éloignée de nous de soixante-cinq demi-diametres de la terre. Les Copernicains appellent la même chose aphelie, par comparaison au soleil, qu'ils tiennent être au centre du monde. Ce mot vient du Grec apo, ab, & gi ou gaia, terra, terre.
Terme d'Astronomie. C'est la situation qu'ont les étoiles & les Planetes les unes à l'égard des autres. Il y a cinq aspects : le Sextil, quand les astres sont éloignés de 60. degrés l'un de l'autre : le Quadrat de 90. le Trin de 120. l'Opposition, quand ils sont à 180. degrés : & la Conjonction, quand ils sont en même degré. Kepler ajouste huit nouveaux aspects aux anciens, à sçavoir le Demi-sextil, qui contient un éloignement de 30. degrez : le Decil, qui est de 36. degrez : l'Octil de 45. le Quintil de 72. le Tredecil de 108. le Sesquaré de 135. le Biquintil de 144. & le Quinqunx de 150. Il y a des aspects favorables, & de malins aspects.
subst. masc. Terme d'Astronomie. C'est un grand cercle vertical qui passe par le zenith & le nadir, & qui couppe l'horison à angles droits. Or comme l'horison est divisé par 360. degrés, il donne lieu à descrire 360. azimuts. Ce mot est purement Arabe. Ces cercles sont les mêmes que les rumbs des Mariniers marqués sur la Carte. On commence à les compter depuis le point du vray Orient ou de l'Orient Equinoctial, & on continuë en allant vers le Midy jusqu'à 360. C'est dans ces cercles qu'on prend la hauteur des astres à toutes les heures.
s. m. Terme d'Astronomie, qui se dit de deux grands cercles qui passent par les Poles, & qui semblent n'estre inventez que pour soûtenir les autres cercles de la Sphere Armillaire. L'un sert pourtant à marquer les Equinoxes, coupant l'Equateur aux premiers degrez du Belier & de la Balance ; l'autre les Solstices, en le coupant aux points du Cancre & du Capricorne. Ils sont ainsi nommez de deux mots Grecs kolos, c'est à dire, mutilus ou truncatus ; & oura, c'est à dire, cauda, comme paroissant avoir la queuë coupée, parce qu'on ne les voit jamais tout entiers sur nostre horison. Ce mot vient du Grec kolouros, qui signifie truncus, imperfectus.