s. m. Temps mal pris pour dire ou faire quelque chose. Il se trouve dans les affaires des contretemps, des obstacles qu'on ne peut prevoir. Il se dit plus souvent adverbialement. Il faut se donner de garde de parler à contretemps. Une entreprise faite à contretemps ne reüssit jamais.

On appelle aussi dans la danse des contretemps, lors que le pied qu'on doit poser étant en l'air, on saute sur l'autre pied avant que de le poser.

CONTRETEMPS, en termes de Manege, est une mesure ou cadence interrompuë en maniant, soit par la malice du cheval, soit par le peu de soin du cavalier qui le monte, comme lors que le cheval continuë des ruades, au lieu qu'il devoit lever le devant.

CONTRETEMPS, chez les Maistres en fait d'armes, se dit lors que les deux ennemis s'allongent en même temps : ce qui produit le coup fourré. Le contretemps se dit aussi, quand l'ennemy prend un temps qu'on luy a presenté à dessein par quelque appel ou temps faux qui est hors la mesure, afin de prendre le dessus ou le dessous, ou de quarter suivant l'occasion.