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Il y a aussi des pierres qui croissent dans le corps des animaux, qui ont plusieurs vertus medicinales. Celle qui croist au fiel du taureau est recommandée pour la jaunisse ; celle qui s'engendre au ventre des jeunes hyrondelles pour le mal-caduc ; celle des écrevisses de fleuve pour la gravelle & dyssenterie. La chelonite, la batrachite, la crapaudine, l'alectorienne, la bezoüardique, sont bonnes contre les venins, &c. Kirker parle d'une pierre qui a une vertu admirable contre les picqueures des bestes venimeuses, qui se trouve dans la teste d'un serpent que les Portugais appellent cobra de capellos, parce qu'il a sur la teste une petite eminence en forme de chapeau. Quand on la met sur la playe, elle s'y attache fortement & en attire le venin ; & quand elle en est pleine, elle tombe d'elle-même. On la jette dans du lait, où elle se descharge du venin qu'elle avoit pris, & recouvre sa premiere vertu. Takenius confirme cette experience, & dit l'avoir veuë à Brunswic, où un Armenien avoit apporté une de ces pierres, qui étoit noire, ronde, grande comme un sou, & quatre fois plus épaisse.